La sociologie est un Street Fighter-like

Publié le par Laurent Checola

Compte-rendu

Le meilleur moyen de lutter contre les préjugés tenaces liés au jeux vidéo, demeure la publication du rapport annuel de l'Entertainment Software Association (ESA). Où l'on apprend avec bonheur que le joueur moyen n'est pas un adolescent maniaco-dépressif atteint par la myxomatose.


  • 69 % des chefs de famille américains jouent aux jeux vidéo.

  • L'âge moyen du joueur est de 33 ans. 44 % des joueurs ont entre 18 et 49 ans. 25 % ont plus de 50 ans. Seulement 31 % des joueurs ont moins de 18 ans.

  • 62 % des joueurs sont des hommes ; 38 % sont des femmes.

  • L'âge moyen de l'acheteur de jeux est de 40 ans.

  • En général, un joueur adulte a 12 ans d'expérience vidéoludique.

  • Parmi les meilleures ventes de jeux, 49 % ont un contenu « tous publics ». Seulement 15 % entrent dans la catégorie « adultes ».

  • Sur consoles, les jeux d'action ont la part belle (30 %), talonnés par les jeux de sport (17 %). Sur ordinateur, 31 % des achats sont des jeux de stratégie, les jeux de tirs ne représentant que 14 %.

  • Grand Theft Auto : San Andreas n'arrive que 17e du top 20 des meilleures ventes consoles, très loin de... Madden NFL 2006.

  • Dans 89 % des cas, les parents sont présents lors de l'achat d'un jeu. 61 % d'entre eux sont persuadés du rôle positif des jeux vidéo.

  • 47 % des parents joueurs sont des femmes. 80 % des parents jouent avec leurs enfants. 66 % d'entre eux estiment que le jeu noue des liens familiaux.

  • Un joueur passe plus de trois fois de temps à d'autres activités, comme le sport la vie associative ou la lecture : 24 heures d'activités par semaine, pour 7 heures jouées.

Publié dans Théorie des jeux

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